Par Elisée Lompo
« Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole est celle qui vous a été annoncée par l’Évangile» (1 Pie 1 :25)
« La Bible est un chef d’œuvre littéraire ! », ainsi s’exprimait l’un de nos professeurs d’université. Bien que ses qualités littéraires continuent d’étonner plusieurs, ce n’est pas en réalité ce qui explique sa notoriété actuelle. Car aucun autre livre n’a affronté autant d’opposition aussi bien de la part des critiques que de la part des pouvoirs politiques depuis les temps anciens jusqu’à nos jours.
Déjà du temps du prophète Jérémie, le livre qui contenait le message de l’Eternel pour le peuple de Juda fut brûlé d’après l’ordre du roi Jojakim qui ne pouvait supporter la parole de Dieu. L’histoire rapporte qu’avec le temps, plusieurs puissances étrangères – les Grecs comme les Romains – essayèrent d’arrêter l’expansion de la foi des croyants en détruisant toutes les copies des Saintes Ecritures. Contre toute attente, de nombreux chrétiens acceptèrent la torture ou même la mort plutôt que de livrer les précieux documents !
Malheureusement cette œuvre de destruction n’a pas été le monopole des seuls mécréants. Avec l’intérêt croissant des chrétiens pour la connaissance biblique, des traductions furent timidement entreprises vers le 12ème siècle de notre ère. Mais certains chefs religieux à ce moment de l’histoire ont cru faire œuvre salutaire en interdisant la lecture, la reproduction et la traduction de la Bible. A la suite de cette interdiction de l’Eglise officielle, des Bibles en langues vernaculaires furent confisquées ou brûlées, et leurs détenteurs torturés et tués.
Aujourd’hui, malgré les nombreux efforts pour réduire au silence la Bible, ce livre qui sort du commun est un bestseller jamais égalé et demeure chaque année le livre le plus distribué au monde. Parlant de la puissance régénératrice de la parole de Dieu et de son incorruptibilité, l’apôtre Pierre en fait une comparaison avec l’homme et sa gloire qui reste éphémère comme l’herbe. Mais la parole de Dieu, affirme-t-il, demeure éternellement. Ainsi ni les dignitaires, ni les flammes, ni aucun homme ne peuvent triompher d’elle car portant la signature du Dieu vivant !
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