Par Elisée Lompo
« Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces » (Phil 4 :6).
Pourquoi cela m’arrive-t-il ? Je suis convaincu que quelque chose ne va pas avec moi. N’est-ce pas un mauvais sort que quelqu’un m’aurait jeté ? Car il y a des gens qui ne me veulent pas du bien. Comment ferai-je pour assurer mon lendemain ? D’ailleurs qui me donnera un coup de main, puisque personne ne semble s’intéresser à moi.
Ces questions ne constituent qu’une partie des nombreuses interrogations que nous entretenons dans nos vies et qui peuvent être toutes regroupées sous le terme ‘souci’. Souvent nous nous livrons à cet exercice fastidieux pour montrer combien les situations nous tiennent à cœur, ou combien nous sommes des hommes ou des femmes responsables. Mais la réalité, c’est que tout se passe à notre détriment.
Selon les psychologues, il n’y a pas vraiment de sens à entretenir des soucis. Car 30% de ce pour quoi nous nous soucions ne se produit jamais, 30% concerne des choses qui ont déjà eu lieu, 12% concerne des problèmes de santé non vérifiés, et encore 20% serait constitué de petites autres choses. Le Dr. Charles Mayo quant à lui affirme que les soucis constituent le plus grand facteur de la dépression nerveuse, de la tension artérielle, des attaques cardiaques et de la mort précoce.
Si ces statistiques s’avéraient, 92% de nos soucis ne seraient donc pas justifiés. Et pire nous détruisons notre propre santé. Dieu notre créateur n’a pas attendu les chercheurs des temps modernes pour nous donner un conseil judicieux à ce sujet. Il connaît non seulement les conséquences néfastes sur l’homme mais aussi les tenants et les aboutissants de chaque situation. Alors suivons sa recommandation en remplaçant le souci par la prière, la supplication et les actions de grâce.
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