Par Elisée Lompo
« Jésus priait un jour en un certain lieu. Lorsqu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit: Seigneur, enseigne-nous à prier » (Luc 11 :1)
Avez-vous jamais eu recours à la prière ? Bien sûr que oui, me répondrez-vous. En effet, tous nous pratiquons d’une manière ou d’une autre la prière. Mais ne nous arrive-t-il pas de nous poser des questions sur l’efficacité de nos prières ? Qu’est-ce qui nous fait défaut dans notre démarche ? L’exemple de Georges Müller pourrait nous éclairer. Cet homme du 19ème siècle surnommé l’apôtre de la foi est connu pour sa vie de prière grâce à laquelle il prenait soin de milliers d’orphelins sans faire d’appels financiers. Le journal Le Lien des Cellules de Prière, rapporte le récit suivant d’un marin qui a été fortement impacté par ce serviteur de Dieu lors d’un voyage:
« Capitaine, dit-il, je dois être à Québec dimanche après-midi. » C’était mercredi.
« Impossible », répondis-je.
« Très bien ; si votre navire ne peut pas me transporter, Dieu trouvera un moyen de locomotion pour m’y amener. En cinquante-sept ans, je n’ai jamais manqué un engagement. »
« Je vous aiderais bien volontiers, mais comment le pourrais-je ? Je suis impuissant. »
« Descendons dans votre cabine et prions. »
Je regardai cet homme tout en me demandant à moi-même de quelle maison de santé avait pu s’échapper ce déséquilibré.
« Monsieur Müller, dis-je, vous rendez-vous compte de la densité du brouillard ? »
« Non, répliqua-t-il, mes yeux ne sont pas sur la densité du brouillard, mais sur le Dieu vivant, qui contrôle toutes les circonstances de ma vie. »
Puis il se mit à genoux et prononça une prière des plus simples. Je me disais : « Voilà qui conviendrait à une classe d’enfants de huit ou neuf ans. Cette prière disait à peu près ceci : « 0 Seigneur, si telle est ta volonté, dissipe, je te prie, ce brouillard en cinq minutes. Tu connais l’engagement que tu as toi-même préparé pour moi à Québec pour dimanche. Je crois que c’est ta volonté. »
Quand il eut terminé, je m’apprêtais à prier, mais il mit sa main sur mon épaule et me dit de ne pas le faire.
« Premièrement », ajouta-t-il, « vous ne croyez pas que Dieu puisse le faire ; et deuxièmement, je crois qu’Il l’a fait. Il n’est donc nullement nécessaire que vous priiez pour la même chose. »
Je le regardai, et Georges Müller me dit :
« Capitaine, voici cinquante-sept ans que je connais le Seigneur, et pas un seul jour je n’ai manqué d’avoir un entretien avec le Roi. Levez-vous, Capitaine, et ouvrez la porte, vous verrez que le brouillard s’est dissipé. »
Je me levai, sortis, le brouillard avait disparu. Le dimanche après-midi, Georges Müller était à Québec.
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La prière: l’exemple de George Müller
Par Elisée Lompo
« Jésus priait un jour en un certain lieu. Lorsqu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit: Seigneur, enseigne-nous à prier » (Luc 11 :1)
Avez-vous jamais eu recours à la prière ? Bien sûr que oui, me répondrez-vous. En effet, tous nous pratiquons d’une manière ou d’une autre la prière. Mais ne nous arrive-t-il pas de nous poser des questions sur l’efficacité de nos prières ? Qu’est-ce qui nous fait défaut dans notre démarche ? L’exemple de Georges Müller pourrait nous éclairer. Cet homme du 19ème siècle surnommé l’apôtre de la foi est connu pour sa vie de prière grâce à laquelle il prenait soin de milliers d’orphelins sans faire d’appels financiers. Le journal Le Lien des Cellules de Prière, rapporte le récit suivant d’un marin qui a été fortement impacté par ce serviteur de Dieu lors d’un voyage:
« Capitaine, dit-il, je dois être à Québec dimanche après-midi. » C’était mercredi.
« Impossible », répondis-je.
« Très bien ; si votre navire ne peut pas me transporter, Dieu trouvera un moyen de locomotion pour m’y amener. En cinquante-sept ans, je n’ai jamais manqué un engagement. »
« Je vous aiderais bien volontiers, mais comment le pourrais-je ? Je suis impuissant. »
« Descendons dans votre cabine et prions. »
Je regardai cet homme tout en me demandant à moi-même de quelle maison de santé avait pu s’échapper ce déséquilibré.
« Monsieur Müller, dis-je, vous rendez-vous compte de la densité du brouillard ? »
« Non, répliqua-t-il, mes yeux ne sont pas sur la densité du brouillard, mais sur le Dieu vivant, qui contrôle toutes les circonstances de ma vie. »
Puis il se mit à genoux et prononça une prière des plus simples. Je me disais : « Voilà qui conviendrait à une classe d’enfants de huit ou neuf ans. Cette prière disait à peu près ceci : « 0 Seigneur, si telle est ta volonté, dissipe, je te prie, ce brouillard en cinq minutes. Tu connais l’engagement que tu as toi-même préparé pour moi à Québec pour dimanche. Je crois que c’est ta volonté. »
Quand il eut terminé, je m’apprêtais à prier, mais il mit sa main sur mon épaule et me dit de ne pas le faire.
« Premièrement », ajouta-t-il, « vous ne croyez pas que Dieu puisse le faire ; et deuxièmement, je crois qu’Il l’a fait. Il n’est donc nullement nécessaire que vous priiez pour la même chose. »
Je le regardai, et Georges Müller me dit :
« Capitaine, voici cinquante-sept ans que je connais le Seigneur, et pas un seul jour je n’ai manqué d’avoir un entretien avec le Roi. Levez-vous, Capitaine, et ouvrez la porte, vous verrez que le brouillard s’est dissipé. »
Je me levai, sortis, le brouillard avait disparu. Le dimanche après-midi, Georges Müller était à Québec.
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