Par Maxime Ouoba
« Pendant qu’ils mangeaient, il dit : je vous le dis en vérité, l’un de vous me livrera. Ils furent profondément attristés, et chacun se mit à lui dire : Est-ce moi Seigneur ? » (Matt. 26 :20-21)
Pourquoi cette profonde tristesse a-t-elle envahi les disciples ? Je crois que chaque disciple a pris conscience de son état d’homme faible pouvant tomber dans la trahison. Chacun était triste à la pensée qu’il pouvait être celui qui livre le maître.
Je crois aussi qu’il s’agissait d’une tristesse mêlée de crainte de Dieu et d’humilité. Cette humilité des disciples est différente de l’attitude prétentieuse de Pierre qui jura de ne pas l’abandonner. Le résultat c’est qu’il le renia trois fois, bien que le Seigneur l’ait prévenu.
Face à la tentation, évitons la prétention.
Lorsque le monde et sa convoitise nous harcèlent, nous devons nous humilier dans notre faiblesse et demander : puis-je tomber aussi bas et renier le Seigneur ? Puisque la réponse est oui, nous devons dire avant notre chute, « aide-moi Seigneur ». Car c’est dans notre faiblesse qu’il agit dans toute sa force, sa puissance et son amour, afin que la gloire n’aille à personne d’autre qu’à lui. Amen !
Par la foi en ses compassions éternelles osons montrer notre faiblesse à Dieu, afin que là où nos penchants nous entraînent et nous enchaînent, il nous libère et nous ramène à lui. Nous offrirons ainsi à Dieu une occasion de nous délivrer selon sa promesse.
Dieu prend plaisir à accomplir ses vœux et ses promesses à l’égard de ses fidèles. En plus de nous demander de réveiller sa mémoire, il aime se souvenir de nous. « Satan vous a réclamés pour vous cribler comme du froment, mais j’ai prié pour toi » dit le Seigneur Jésus à Pierre. Prions donc aussi les uns pour les autres afin que nous ne tombions pas dans la tentation de livrer le Seigneur. Car chaque fois que je me compromets, je livre le Seigneur.
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Sentinelle 
Soyons humble face à la tentation
Par Maxime Ouoba
« Pendant qu’ils mangeaient, il dit : je vous le dis en vérité, l’un de vous me livrera. Ils furent profondément attristés, et chacun se mit à lui dire : Est-ce moi Seigneur ? » (Matt. 26 :20-21)
Pourquoi cette profonde tristesse a-t-elle envahi les disciples ? Je crois que chaque disciple a pris conscience de son état d’homme faible pouvant tomber dans la trahison. Chacun était triste à la pensée qu’il pouvait être celui qui livre le maître.
Je crois aussi qu’il s’agissait d’une tristesse mêlée de crainte de Dieu et d’humilité. Cette humilité des disciples est différente de l’attitude prétentieuse de Pierre qui jura de ne pas l’abandonner. Le résultat c’est qu’il le renia trois fois, bien que le Seigneur l’ait prévenu.
Face à la tentation, évitons la prétention.
Lorsque le monde et sa convoitise nous harcèlent, nous devons nous humilier dans notre faiblesse et demander : puis-je tomber aussi bas et renier le Seigneur ? Puisque la réponse est oui, nous devons dire avant notre chute, « aide-moi Seigneur ». Car c’est dans notre faiblesse qu’il agit dans toute sa force, sa puissance et son amour, afin que la gloire n’aille à personne d’autre qu’à lui. Amen !
Par la foi en ses compassions éternelles osons montrer notre faiblesse à Dieu, afin que là où nos penchants nous entraînent et nous enchaînent, il nous libère et nous ramène à lui. Nous offrirons ainsi à Dieu une occasion de nous délivrer selon sa promesse.
Dieu prend plaisir à accomplir ses vœux et ses promesses à l’égard de ses fidèles. En plus de nous demander de réveiller sa mémoire, il aime se souvenir de nous. « Satan vous a réclamés pour vous cribler comme du froment, mais j’ai prié pour toi » dit le Seigneur Jésus à Pierre. Prions donc aussi les uns pour les autres afin que nous ne tombions pas dans la tentation de livrer le Seigneur. Car chaque fois que je me compromets, je livre le Seigneur.
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