Par Maxime Ouoba
« Comme une biche soupire après les eaux, ainsi mon âme soupir après toi » (Psaume 42 :2)
La Bible déclare que si deux ou trois sont assemblés en son nom, il est au milieu d’eux. Mais qu’en est-il donc lorsque je suis seul ? Je continuais à réfléchir sur ce passage biblique qui est bien connu des chrétiens. C’est certainement à cause de cette promesse que beaucoup de chrétiens ne prient qu’en communauté, dis-je à Dieu dans le secret de mon cœur.
C’est alors que mon attention fut attirée par l’illustration suivante : entre un journaliste qui prend part à une conférence de presse accordée par le Président de la République et un autre journaliste qui est reçu en exclusivité par le même Président pour une interview, lequel est plus honoré ? Lequel d’entre eux a bénéficié d’un plus grand privilège ? Ou encore, lequel des deux verra sa carrière boostée par sa rencontre avec le Président ?
Je crois que le journaliste qui rencontre le Président en tête-à-tête, a non seulement plus de chance que son article soit lu, mais aussi plus de chance que le Président se souvienne de lui et lui accorde une autre interview. De même notre relation avec Dieu mérite que nous allions au-delà des prières en assemblée pour vivre une intimité avec le Seigneur. Car les prières en assemblée répondent à un programme d’église alors que les prières dans l’intimité découlent des soupirs même de nos âmes. Le roi David ne disait-il pas, « mon âme soupire après toi » ?
C’est cette prière qui répond au plus profond désir de notre esprit, qui est d’entrer en communion avec le Saint-Esprit. Lorsque je prie seul, il m’envahi aussi de sa présence. Même sans le voir, je sais que je suis avec lui en tête-à-tête. C’est là un plus grand privilège que plusieurs ne saisissent pas. Et même quand ils le font, ils sont trop pressés le matin, trop affamés à midi et trop fatigués le soir. Ne négligeons pas notre intimité avec Dieu.
Sentinelle 
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