Par Leonard Ravenhill
Le besoin de notre nation en cette heure n’est pas que le dollar recouvre sa force, ni que nous sauvions notre face (…), ni que nous trouvions une réponse au problème écologique. Nous avons besoin d’un prophète envoyé de Dieu!
Je suis bombardé par des discussions ou des lettres sur les pénuries à venir dans notre nation: pain, essence, énergie. Je lis entre les lignes des personnes qui ne sont pas exercées dans l’art d’effrayer les gens. Elles sentent que les « sept années de prospérité » sont terminées pour nous. Les « sept années de famine » sont devant nous. Mais la plus grande famine de toutes (…) à cet instant donné est la FAMINE D’ENTENDRE LES PAROLES DE DIEU (Amos 8:11).
Des millions de dollars ont été dépensés dans l’évangélisation sur les vingt-cinq dernières années. Des centaines de messages de l’Evangile défilent dans l’air sur la nation chaque jour. Des campagnes d’évangélisation ont été organisées; des réunions de guérison ont constitué une contribution vitale (…). Des organisateurs, nous en avons. Des prédicateurs talentueux abondent. Des organisations chrétiennes multimillionnaires pullulent dans la nation. MAIS où, oh!, où est le prophète? Où est l’homme incandescent, qui sort tout frais du lieu saint? Où est le Moïse qui élève des supplications dans le jeûne devant le Seigneur en faveur de la sainteté du Seigneur pour notre moralité moisie, notre perfidie politique, notre spiritualité aigre et malade?
LES HOMMES DE DIEU SE CACHENT JUSQU’AU JOUR OU ILS SE MONTRENT. Ils viendront. On fait violence au prophète durant son ministère, mais l’histoire le justifie.
Il y a un terrible vide dans le christianisme évangélique d’aujourd’hui. La personne manquante dans nos rangs, c’est le prophète. L’homme avec une terrible ardeur. L’homme totalement détaché de ce monde. L’homme rejeté par d’autres hommes, même des bons hommes, parce qu’ils le considèrent comme étant trop austère, trop sévèrement engagé, trop négatif et insociable.
Qu’il soit aussi franc que Jean-Baptiste. Qu’il crie pendant tout un temps dans le désert de la théologie moderne et de « l’églisianisme » (*) moderne. Qu’il soit aussi désintéressé que Paul, l’apôtre. Qu’aussi il dise et vive: « Cette UNIQUE chose, je la fais. » Qu’il rejette les faveurs ecclésiastiques. Qu’il s’abaisse lui-même, et ne cherche pas à se mettre en valeur, qu’il ne se projette pas lui-même, qu’il ne soit pas propre-juste, qu’il ne se glorifie pas lui-même, qu’il ne s’auto-promeuve pas. Qu’il ne dise rien qui puisse attirer les hommes à lui-même mais uniquement ce qui précisément amènera les hommes à Dieu. Qu’il sorte quotidiennement de la salle du trône d’un Dieu saint, le lieu où il a reçu l’ordre du jour. Qu’il débouche, par Dieu, les oreilles de millions de gens qui sont sourds à cause du fracas des pièces d’argent tirées de cette heure de mesmérisme matériel. Qu’il crie d’une voix que ce siècle n’a pas entendue parce qu’il a vu une vision qu’aucun homme dans ce siècle n’a vue. Dieu, envoie-nous ce Moïse pour nous conduire du désert du matérialisme grossier, où les serpents à sonnette de la luxure nous mordent et où des hommes illuminés, totalement aveugles spirituellement, nous mènent tout droit vers un Harmaguédon toujours plus proche.
Dieu, aie pitié! Envoie-nous des PROPHETES!
Source: http://www.peacemakers.net/unity/thegiftofprophecy.htm#pictureofaprophet
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