Par Elisée Lompo
« Chacun de nous rendra compte pour soi-même à Dieu » (Rom. 14 :12)
Je tournais et me retournais sur le lit d’hôpital à cause de la douleur qui variait en intensité. C’était tard dans la nuit et seul le bruit des appareils attachés au corps se faisait entendre de temps à autre. Subitement j’entendis une voix venant de l’autre bout de la chambre. « Dieu, je n’ai pas de frère, je n’ai pas de sœur, je n’ai pas d’amis. Aide-moi » C’était le malade qui était dans l’autre compartiment de la salle. Après toutes ces années, je me souviens encore de cette scène. La voix lourde et pétrie de douleur, il répétait encore et encore exactement les mêmes mots: « Dieu, je n’ai pas de frère, je n’ai pas de sœur, je n’ai pas d’amis. Aide-moi »
Plusieurs d’entre nous mènent leur vie comme bon leur semble. Pour certains, ils n’ont simplement pas le temps de penser à Dieu. La vie est belle et il faut en profiter ! Ils remettent toujours à plus tard la réflexion sur les choses spirituelles. Ils croient que la prise de conscience de la réalité de Dieu les empêchera de mener une bonne vie. Quant à d’autres, ils sont en proie à des raisonnements philosophiques qui leur refusent l’acceptation de l’existence d’un Dieu bon. Toutes ces positions et ces arguments sont bons aussi longtemps que l’on est en bonne santé et que l’on se sent maître du jeu.
Cependant une fois que l’on sent que ses jours sur la terre des vivants tirent à leur fin, l’idée de l’au-delà et donc de Dieu devient inévitable. C’est ainsi que Sir Thomas Scott, ancien président de la Chambre Haute du Parlement anglais déclara avant sa mort: « Jusqu’à présent, je ne croyais ni en Dieu ni à l’enfer. Maintenant je sais qu’ils existent, l’un et l’autre, et que le jugement équitable du Tout-Puissant me damnera pour l’éternité. » Quant à Thomas Hobbes, philosophe anglais, il dit ceci sur son lit de mort : « Je dois franchir ce pas redoutable qui me conduira dans les ténèbres. »
Le malade cité plus haut n’avait probablement pas eu Dieu comme priorité jusqu’à ce point. Car la prière sincère qu’il faisait à ce moment était dénuée de toute religiosité montrant qu’il n’avait certainement pas fréquenté une église. Quelle est la place de Dieu dans votre vie ? Peut-être que vous avez les attributs d’une personne religieuse. Mais vos actions montrent-elles que vous avez conscience de devoir rendre compte un jour ? Vous êtes peut-être jeune, ou trop occupé pour y penser. Une chose est sûre, vous avez un rendez-vous avec Dieu que vous ne pouvez manquer.
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